Avec l’essor industriel particulièrement important sur Marquette-lez-Lille, il devient impératif de loger le personnel à proximité.
Au bout de la rue Henri Peters, côté centre-ville, s’offre à nous le paysage bucolique des rives de la Marque, vers la passerelle. Bien entretenues et arborées elles invitent à la promenade.
La rive droite et longée par les « Pavillons de l’Épinette », maisons basses qui ont vu le jour dans les années 1920 pour héberger les ouvriers et leurs familles arrivant en nombre pour répondre à la demande de plus en plus importante des entreprises locales.
Ces premiers logements construits sans étage sont plutôt destinés aux célibataires ou aux jeunes ménages sans enfant. Destinés à l’origine à la location, ils seront progressivement acquis par leurs occupants, agrandis et personnalisés. La plupart des constructions sont réhabilitées et décorées avec goût et donnent au quartier un petit air de campagne.
Derrière, après le petit square qui abrite le monument dédié aux anciens combattants des dernières guerres, de jolies maisons à étage en briques jalonnent les rues de la Victoire et Maréchal Foch. Ce quartier a été le premier à Marquette-lez-Lille à être construit sur des terres agricoles.
En 1953, la moitié du sol marquettois est encore couvert de cultures, mais de plus en plus de parcelles se couvriront de maisons nouveaux quartiers y verront le jour.
Les industries qui se sont montrées si gourmandes en surface tant pour leurs installations que pour loger leur personnel cèdent la place à leur tour. Marquette-lez-Lille devient une ville résidentielle.